Ouvert, l’open space ? Cet espace collectif a de moins en moins bonne presse, alors qu’il concerne aujourd’hui 34% des Français travaillant au bureau, en majorité dans des “petits” espaces, accueillant moins de dix personnes(1). D’autres, y voient un véritable espace de convivialité. Entre les accusateurs et les laudateurs, où se situe la réalité ? “Enfer” et bourdonnement “Enfer”, “Comment y survivre”, “Espace de travail sans âme”, “Instrument de contrôle social” : les mots sont forts et les commentaires parfois très violents, chiffres à l’appui, plaçant le plus souvent le bruit au cœur des critiques. Dans un hall d’accueil, un bureau sans murs ou un centre d’appel téléphonique, le “barouf” est même ressenti comme le premier facteur de pénibilité au bureau, conjuguant le cliquetis des claviers, le souffle des ordinateurs ou climatisations, les musiques des collègues et, surtout, leurs conversations, entre eux, au téléphone, avec ou sans haut-parleur, en continu,