Au travail, les bonnes pratiques pour mes oreilles Le premier geste, pour faire attention, est d’y penser : l’environnement sonore a un impact sur l’oreille, de même que les substances chimiques altèrent le souffle ou les vibrations, le squelette. La nuisance se produit dans l’atelier ou sur le chantier où des machines grondent parfois au-delà du seuil de pénibilité indiqué par la loi de 2016, de 80 dB, sur 8 heures, 600 heures par an. Mais, même au bureau, dès 60/70 dB, la parole perd de son intelligibilité, un babillement incessant requiert un effort d’attention… C’est le fameux “effet cocktail”. Au travail, l’exposition sonore, brutale ou sournoise, soudaine ou diffuse, peut générer les troubles les plus divers, depuis la fatigue auditive temporaire à des pertes auditives définitives, en passant par des traumatismes ou des effets “extra-auditifs”, sur l’humeur, le sommeil, voire l’immunité. La bonne nouvelle ? Quelques précautions aident à